127 Hours

Written by Nielebung on mardi 22 février 2011

127 Hours (127 Heures)


Réalisateur : Danny Boyle
Genre : Drame
Date de sortie : 23/02/2011
Durée : 1H34
Avec: James Franco, Amber Tamblyn...

« 127 heures » raconte l’histoire vraie d’Aron Ralston, alpiniste et aventurier chevronné ayant décidé de s’attaquer au Blue John Canyon durant un de ces week-end. Il y rencontre deux jeunes femmes perdues qui vont rapidement se lier d’amitié avec lui. Après s’être séparé d’eux, Aron entreprends son escapade en solitaire. En pleine confiance, Aron s’effondre dans une crevasse où un rocher se coince sur son bras droit. Incapable de sortir de là, il va donc organiser sa survie, et restera coincé pendant 127 heures.

Après Slumdog Millionaire, Danny Boyle prend le pari d’adapter une histoire vraie, une histoire intimiste et quasi-entièrement focalisé sur le personnage d’Aron Ralston, campé ici par un James Franco d’une justesse édifiante. Ainsi, on dénote peu de personnages et l’histoire du film se déroule au ¾ avec Aron coincé dans ce canyon. C’est une expérience qui pourrait rapidement tomber dans le mélo sans intérêt mais heureusement, Danny Boyle parvient à insuffler dans sa réalisation une énergie et un punch assez remarquable. Ainsi, l’intro a vraiment permis au réalisateur de se faire plaisir à grand coups de Split-Screen, de cadrages penchés et d’ultra-accéléré donnant un côté assez clippesque à l’ensemble. Le style va ensuite se diversifier vers le documentaire, donnant un style très proche de l’action, très immersif. Du point de vue cinématographique, 127 heures est très plaisant en formant un peu un « pot-pourri » de pas mal de styles visuels, créant par ailleurs son identité personnelle.

Le film étant un peu court et essentiellement basé sur la psychologie d’Aron Ralston, il serait malvenu d’en parler et de vous spoiler tout le film. Par contre, on est presque réellement dans l’action, on est triste pour lui, on a envie qu’il s’échappe de ce huit-clos. Les cernes apparaissent, la fatigue se fait sentir et l’eau et la nourriture viendront à manquer cruellement. Il y a d’ailleurs fort à parier que vous verrez l’eau d’un autre œil à la fin du film, le film jouant de façon très intéressante dessus. James Franco, en plus d’avoir une ressemblance assez frappante avec le vrai Aron Ralston, prouve qu’il est un grand comédien et propose une véritable palette d’acteur où il crève littéralement l’écran. Cet incroyable casse-cou n’ayant peur de rien attire dès lors la sympathie, et même avec son bras bloqué parvient à raisonner avec humour (la scène du faux talk-show où il est l’invité vedette est hilarante). Malheureusement plus le temps passe, plus il est victime d’hallucinations diverses mettant parfaitement en valeur les pensées et désirs d’Aron à ce moment. Pour éviter de raconter la fin, le climax même du film, je ne pourrais dire qu’elle nous confronte à des émotions alors inconnus dans le film et nous réserve son lot de sensations très fortes. Mais on vous laisse la surprise, en n’espérant que vous ne soyez pas hématophobes…

En conclusion, 127 heures est un très bon film très plaisant visuellement et nous embarquant dans une multitude d'émotions dont vous auriez tord de vous priver. Certes ce n'est pas le film de l'année, mais son côté modeste séduit et en fait une œuvre simple et touchante, honnête et juste. Un excellent film !

Verdict : 4 étoiles sur 5

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Inception

Written by Nielebung on samedi 17 juillet 2010


Inception
Réalisateur : Christopher Nolan
Genre : Science-fiction - Action
Date de sortie : 21 Juillet 2010
Durée : 2H28
Avec: Leonardo DiCaprio, Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page...

     Warner Bros a réussi à très tôt attirer notre curiosité sur le prochain film du réalisateur de The Dark Knight en nous dévoilant des teasers et bandes-annonces énigmatiques aux images somptueuses. Si on ne comprenait pas grand-chose sur le coup, du moins juste le principe d’entrée dans les rêves, on était sûr que le résultat serait au minimum un tour de force visuel. Ainsi, le très attendu Inception aura tardé, mais il est enfin là. Alors, le scénario est-il à la hauteur des espérances et du buzz organisé autour du film ? Inception est-il un tour de force aussi bien scénaristique que visuel ?
Dom Cobb est un espion industriel chargé de voler les idées des concurrents en entrant dans les rêves. Le vol d’idées est le principe de l’extraction. Mais il est également possible d’y implanter une idée, chose tout de même bien plus difficile que de le dérober : c’est donc l’insertion (Inception). Cobb se charge de créer une équipe polyvalente afin d’implanter une idée destructrice dans le cerveau de l’héritier d’une grande multinationale, mais les choses ne se passent pas comme prévu…
C’est assez compliqué de faire un bref résumé du film car une fois que le générique de fin défile, on se rend compte à quel point l’histoire se révèle complexe. Cependant, durant le film, tout est clair et limpide, si on fait un minimum attention à ce qui se déroule bien entendu. Je ne voudrais vraiment pas en dévoiler plus pour vous laisser la surprise. Le film est un gigantesque puzzle, un labyrinthe mental auquel à première vue on pourrait se perdre et ne rien comprendre mais après réflexion, tout se tient, tout est clair. Le scénario est une petite merveille de richesse et de cohérence, en sachant que les frères Nolan ont rédigé le scénario à partir de leur « simple » imagination (c’est une œuvre totalement originale, ce n’est donc pas une suite, un remake ou une adaptation, tout à été imaginé pour un long métrage), c’est une vrai tour de force. Inception est une suite d’idées toutes plus brillantes les unes que les autres, rien que le fait que les conditions météorologiques et physiques (gravité ect..) où est présente la véritable personne puisse influencer son subconscient dans les rêves ouvre le champ à des possibilités énormes (traduite à l’écran par le meilleur passage du film, juste exceptionnel) et le résultat est un pur bonheur pour les yeux et pour l’esprit.
L’idée de base du film (les rêves ; au cas où vous n’auriez pas suivi) est géniale, car dans les rêves, on imagine ce dont on a envie, ce qu’on perçoit comme le meilleur, tout en étant capable de modifier tout ce que l’on souhaite par une simple idée. Les rêves n’ayant aucune limite, il est alors très facile de justifier des moments sans pesanteur ou de créer (voir de détruire bien entendu) des infrastructures gigantesques. Dans les rêves tout est possible, et Christopher Nolan s’est vraiment donné à cœur joie pour créer tout ce « petit » monde.  Ainsi, tout est ultra crédible et cohérent tandis que les effets spéciaux ébouriffants nous achèvent bouche bée. Inception est un voyage dans l’esprit remarquable de Christopher Nolan, ce réalisateur de génie qui a réussi l’irréalisable : créer un blockbuster tendu et mouvementé tout en créant une histoire impressionnante de complexité et de cohérence.  Je me répète sur le mot cohérence mais il est facile de créer un script complexe ou compliqué mais sans cohérence, sans lien logique entre les péripéties et les discussions, cette complexité est totalement inutile. Le script du film est en béton armé, un telle attention aux détails est rare, et mérite amplement d’être soulignée.
Si le fond est remarquable, la forme n’est pas en reste en nous en mettant plein la vue. On reste bouche bée en voyant les somptueux effets spéciaux, toujours justifiés afin de donner vie aux idées du réalisateur, tandis que les scènes d’action sont très réalistes et parfaitement mises en scènes. C’est un classique maintenant, la caméra bouge beaucoup mais l’action reste tout de même lisible, là où certains réalisateurs échouent quelquefois (je pense notamment à Paul Greengrass qui avec Green Zone m’a plus fait mal à la tête qu’autre chose, alors que pour la Vengeance dans la Peau ce n’était pourtant pas si « montagnes russes », après tout c’est un autre débat, revenons à Inception...). Les ralentis sont utilisés de façon très intelligente et là aussi justifiés, et non seulement leur utilisation est intelligente mais le résultat à l’écran est proprement ahurissant et ultra stylisé. Etant un fan du ralenti, autant dire que j’étais aux anges devant ce nouveau mètre-étalon. La musique omniprésente n’étant pas en reste et nous plonge littéralement dans le film. Ainsi, la forme sert habilement le fond, pour une symbiose presque parfaite.
Inception est un vrai chef d’œuvre qu’il ne faut louper sous aucun prétexte. Tout est magistralement réalisé et on ne s’ennuie pas une seule seconde, Christopher Nolan a parfaitement réussi son après-Dark Knight en nous livrant un film exceptionnel qui restera très longtemps dans les mémoires. Le scénario est d’une richesse impressionnante et le rendu visuel est incroyablement maitrisé, aussi bien techniquement qu’artistiquement. Inception est une sorte de successeur spirituel à Matrix, et comme lui, il n’y a aucun doute qu’on en parlera pendant très, très longtemps… En tous cas, c'est au moins le film de l'année, aisément. DiCaprio a tout de même réussi à détrôner son précédent film, Shutter Island, ce qui prouve à quel point il est un grand acteur. Bravo à toute l'équipe pour ce merveilleux voyage..

Verdict : 5 étoiles sur 5

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Explications de Shutter Island (SPOILER)

Written by Nielebung on mercredi 30 juin 2010

Voici tous les détails et autre incohérences que j'ai trouvé dans Shutter Island, y'en a un paquet alors bonne lecture ;)


 Ceci dévoile la fin du film, à ne surtout pas regarder si vous ne l'avez pas vu !



-         Teddy a un violent mal de mer dans le bateau (c’est surtout la vision de l’eau qui lui fait cet effet) parce que ses enfants sont morts noyés dans le lac de sa maison.



-         Teddy affirme que l'incendie de son appartement a fait 4 victimes : il sous-entends sa femme et ses 3 enfants, l'incendie étant un incendie délibérément fait par Dolores pour se donner la mort (expliqué à la fin)


-         La discussion sur le bateau entre Chuck et Teddy est mal réalisée : quand le bateau tangue, les personnages descendent tandis que le bateau remonte : c’est peut-être une imagination de Teddy (pas sûr là)

-         La musique s’accélère toujours quand Teddy n’est pas dans l’hôpital et s’approche d’un danger (le bateau arrivant à Shutter Island, quand il s’approche du phare à la fin (ce qui va « tuer » sa fausse personnalité), et la musique classique quand il se rappelle le souvenir de Dachau)

-         Quand il arrive sur l’île, les gardes sont à cran et fixent avec crainte Teddy car ils savent que c’est un patient très dangereux qui est en liberté.

-         Chuck a du mal a enlever son arme à l’entrée de l’institut pour le donner au directeur adjoint McPherson, alors que Teddy n’a aucune difficulté à l’enlever  (d’ailleurs, il donne son arme sans son étui en cuir) : Chuck n’est donc pas un vrai Marshall mais bien un psychiatre.

-         Lors de la discussion entre Teddy et le directeur dans son bureau sur les images réalistes où il dit enfoncer des vis dans le cerveau de ses patients, il ajoute qu’on les faisait prendre des bains glacés qui parfois les noyaient : le directeur jette des petits coups d’œil à Teddy pour voir s’il réagit car ses enfants sont morts noyés.

-         Teddy a un lapsus en disant la prisonnière au lieu de patiente pour Rachel Solando : il est lui-même un « prisonnier » (car il est détenu au bloc le plus surveillé : le bloc C) et a un avis déjà très négatif sur les lieux et le personnel.

-         La description du soi-disant meurtre de Rachel Solando est exactement la même que pour le meurtre familial : enfants noyés par une femme ayant des problèmes mentaux dans un lac puis les a mis autour de la table comme des « poupées vivantes », tout ça pour faire réagir Teddy Daniels.

-         Quand Teddy a des visions de Dachau et demande un cachet d’aspirine au directeur, Chuck lui demande s’il va bien en étant inquiet : c’est la santé d’un patient qui est en jeu.

-         Le directeur refuse catégoriquement de donner les dossiers du personnel à Teddy car il est un détenu.

-         Les gardes s’ennuient beaucoup durant la recherche avec le directeur adjoint (ils font des ricochets sur l’eau, sont assis et ne cherchent pas) : Rachel Solando n’existe tout simplement pas, c’est une idée de mise en scène du directeur pour ramener Teddy à la raison.

-         Quand il y a la réunion du personnel, après que Glen Miga ait parlé et dit être allé au toilettes, Teddy dit « Revenons un tout petit peu en arrière » ; Si on fait attention en arrière plan on remarque Chuck en train de discuter et sourire avec un aide-soignant en jetant des coups d’œil furtifs à Teddy : c’est son ami car il est un psychiatre.

-         Quand Teddy demande à une aide-soignante s’il y avait un médecin pour diriger la thérapie de groupe, elle regarde en direction de Chuck et semble bien moins à l’aise : Chuck est le Dr Sheehan. Preuve de plus : il y a tout de suite après un plan où Chuck écrit des mots sur son bloc-notes et jette un bref regard à l’aide-soignante, il sait qu’on parle de lui.

-         Chuck intervient en contestant le fait que le « Dr.Sheehan est parti en vacances quand une de ses patientes s’est échappée » pour brouiller les pistes : il y a des rires quand le directeur affirme qu’il en a le droit : les aides-soignants sont au courant de la mise en scène du directeur.

-         La tempête est un bon prétexte pour dire que les lignes de communications sont coupées : impossible de joindre le Dr.Sheehan…

-         La musique dans l’appartement du directeur est la même que celle qu’il a entendu à Dachau pour le lui faire rappeler cet évènement.

-         La tempête est un autre prétexte pour qu’ils ne peuvent pas prendre le ferry pour rentrer : ils sont définitivement bloqués.

-         Le 1er rêve de Teddy est un mélange de la mort imaginée et réelle de sa femme (Dolores Chanal): appartement qui brûle tandis qu’elle meurt en cendres (la mort de la femme de Teddy Daniels), mais quand DiCaprio met la main sur le ventre de Dolores du sang et de l’eau coule (mort de la femme d’Andrew Laeddis) car en réalité il lui a tiré dessus, avec en plus une image à travers la fenêtre du lac où ses enfants sont morts. Autres indices indiquant que Teddy n’a plus toute sa tête : sa femme tient une bouteille de whisky au début de la conversation mais 10 secondes plus tard elle n’a plus rien entre les mains ; et le montage est volontairement mal réalisé quand Dolores se retourne, indiquant qu’il a du mal à cacher ses problèmes de mémoire et donc de personnalité.

-         Le directeur parle de Rachel au passé car elle n’existe pas. Il dit aussi que son grand problème est qu’elle n’a jamais avoué le fait qu’elle ait tuée ses enfants : de même Teddy ne peut pas accepter le fait que sa femme ait tuées ses enfants.

-         Scène des interrogatoires : Teddy gratte son papier de plus en plus fort car il en manque de ses médicaments psychotropes qu’on lui prescrivait quand il est un simple détenu. Un plan montre une infirmière avec une seringue imposante alors que la dame qui va se faire interroger n’est pas spécialement dangereuse : la seringue serait au cas où pour Andrew Laeddis / Teddy Daniels. La dame est très mal à l’aise au moment de discuter du Dr Sheehan, qui est en réalité face à elle : il y a des plans et jeu de regards permanents entre le docteur et la dame, même remarque lorsqu’il faut parler d’Andrew Laeddis. Elle demande de l’eau mais lorsqu’elle boit il n’y a pas de verre dans sa main. Elle le repose vide alors que quand elle part de l’interrogatoire son verre est rempli. Teddy montre encore qu’il a du mal à discerner le vrai du faux, la réalité de la fiction.

-         Son souvenir à Dachau est probablement de la fiction : au moment de la fusillade, normalement tous les officiers américains devraient tirer au même moment et les gardes SS mourir en même temps, mais les morts suivent le mouvement de la caméra dans le travelling horizontal ; ce qui est totalement irréaliste : cette idée de mise en scène inventive conforte le fait que cette scène provient de son imagination.

-         La fausse Rachel Solando n’a aucune égratignure sur les pieds, indiquant qu’elle ne pouvait pas être sortie dehors. Son discours est assez semblable à ce que voulait Dolores : élever des enfants morts (les amener pique-niquer, les installer autour de la table), puis elle se range dans le côté d’Andrew à la fin en affirmant qu’elle ne peut pas vivre sans lui (A partir de ce moment elle « devient » Andrew), qu’elle l’a enterrée et qu’il est mort. Cette mise en scène veut pousser Teddy a retrouver sa personnalité normale, car le vrai Andrew ne peut pas continuer à vivre sans sa femme. Tout ceci est fait en sorte qu’Andrew avoue la tragédie et accepte la mort de sa femme. Oui c’est compliqué à expliquer =P

-         Le deuxième rêve est très complexe : on voit la fille d’Andrew disant qu’il aurait du la sauver car Andrew était au courant que sa femme avait des problèmes mentaux (il l’affirmera à la fin). Puis discussion avec le faux Andrew Laeddis, qui est représenté par un homme affreux, alcoolique, fumeur, bref le mal incarné. Teddy veut imaginer Andrew comme un monstre, comme celui qu’il ne veut absolument pas être. Il fuit donc sa personnalité originale en lui donnant une étiquette de mal absolu ;). 3ème phase où la fausse Rachel Solando devient la vraie Dolores Chanal avec une reconstitution de la mort de ses enfants : la vérité se dévoile peu à peu. La reconstitution est exacte mais les interprètes changent, comme un film peut-être basée sur un fait réel mais avec des acteurs n’ayant pas vécu le fait réel… Ainsi Teddy fait le rapprochement entre sa femme Dolores et Rachel, ce qui était le but du directeur. 4ème phase où Dolores rentre dans le dortoir : elle affirme qu’il doit tuer Andrew Laeddis, autrement dit qu’il doit faire une croix sur son passé et accepter la mort de sa famille pour rester (ou devenir) ce qu’il a toujours voulu être : le Marshall Teddy Daniels…

-         Teddy et Chuck entrent dans le bloc C sans aucune gêne après la tempête, et ce alors qu’il y a des gardes partout, alors qu’au début du film le directeur adjoint indique clairement qu’il est impossible de rentrer dans le bloc C sans l’autorisation du directeur et de lui-même et qu’ils doivent les accompagner : les gardes savent que Chuck est un psychiatre donc ils le laissent passer. Ce que dit le directeur adjoint au début du film est probablement vrai pour les autres visiteurs mais elle ne s’applique pas pour le duo Teddy / Chuck.

-         George Noyce affirme qu’il est un « rat dans un labyrinthe », que « tout ceci est un jeu » et « qu’il doit laisser sa femme partir ». Il est totalement dans la vérité, même s’il nuance largement son propos à la fin en indiquant que Laeddis est dans le phare et ne lui dira jamais qu’il est Andrew. Le personnel lui a dit exactement ce qu’il devait dire à Teddy.

-         A partir du moment où il revient du phare mais qu’il ne peut y accéder car c’ets la marrée haute, Teddy est un délire permanent : tout ce passage n’existe aps en réalité. Chuck n’est pas mort, et surtout, tout le complot que lui expliquera la soi distante vraie Rachel Solando est fausse, tout simplement car elle n’existe pas. Elle se contente de dire ce que Teddy a envie d’entendre, et uniquement ce qu’il a envie : elle est beaucoup plus directe que George Noyce qui essaye de lui aussi de lui imposer la vérité. Elle se contente d’alimenter et de remettre en route la théorie du complot dont est persuadé Teddy Daniels, mais elle est irréelle. Personnellement je croyais dur comme fer que Teddy était manipulé par le personnel (je crois que c’est à cause du côté angélique de DiCaprio =P) et que cette scène était le début de la fin où Teddy allait mettre à jour les manipulations dont sont victimes les patients… Je me suis bien fait avoir ! =O :)

-         Le moment où Teddy revient dans l’hôpital se déroule probablement après une réunion concernant le reste de la mise en scène du Dr Cawley (le directeur). En voyant Teddy les patients deviennent inquiets, le regardent avec un air de défi même et le personnel discute beaucoup. Un patient affirme « qu’il est sensé se rappeler »… Se rappeler de quoi ? Se rappeler de ce qu’il pourrait dire si Teddy lui demande une chose, c’est certain… Quand le Dr Cawley lui dit qu’il n’a pas d’équipier (on pourrait croire à une manipulation) et qu’il demande à Teddy de lui en parler, mais qu’il demande quel équipier, la dame de l’interrogatoire se moque ouvertement de Teddy car elle remarque qu’il fait fausse route.

-         Quand Teddy s’apprête à faire exploser la voiture du Dr.Cawley, Dolores lui demande de quitter les lieux et de renoncer à vouloir « établir » la vérité au phare. En y allant, Teddy Daniels va mourir et va redevenir Andrew Laeddis.

-         Je pense que la fin parle d’elle-même. Tout est vrai dans le discours du Dr.Cawley et de celui de Sheehan / Chuck. Cependant, il y a surement des lobotomies qui sont faites dans l’hôpital mais aucune n’a eu lieu durant l’expérimentation pour que la mise en scène du Dr. Cawley soit efficace. La fausse Rachel Solando est bien une infirmière, et le Dr.Cawley affirme que la tempête est un fait de son imagination : la dernière scène, se déroulant pourtant tout de suite après qu’il ait avoué le fait qu’il soit Andrew Laeddis, montre un extérieur impeccable, la végétation ne peut pas repousser aussi vite… Autre chose, le revolver posé sur le bureau est dans un étui en cuir, c’est donc celui de Chuck qui l’a remis aux autorités en rentrant dans l’île, (revoir 5ème tiret) on peut affirmer que ce n’est qu’une réplique, un jouet du vrai revolver qu’avait Andrew Laeddis quand il était encore Marshall. Le sang du Dr.Cawley quand il se fait « tirer dessus » n’est que pure imagination d’Andrew.

-         Quand Teddy / Andrew demande au Dr.Sheehan « s’il vaut mieux vivre en monstre ou mourir en homme de bien », Andrew a fait le deuil, il a retrouvé ses esprits, mais il sait qu’il est violent, qu’il est devenu un monstre depuis ce traumatisme, et va être lobotomisé pour l'empêcher de nuire à nouveau. Le Dr.Sheehan l’a bien compris en se levant et en l’appelant, mais il sait qu’il ne peut rien faire. C’est le suicide symbolique d’Andrew Laeddis, et la fin se termine en montrant le phare, donnant une impression d’inachevé.

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Kick-Ass

Written by Nielebung on jeudi 22 avril 2010

Kick-Ass
Réalisateur : Matthew Vaughn
Genre : Action - Comédie
Date de sortie :21 Avril 2010
Durée : 1H57
Avec: Aaron Johnson, Nicolas Cage, Chloe Moretz...
   
Dave Lizewski est le type même de l'adolescent mal dans sa peau passant ma vie devant son ordinateur. Gavé de comics, il s'imagine devenir un super-héros combattant le crime et acclamé de tous, malheureusement, son seul pouvoir est d'être invisible aux yeux des filles. Lassé de se faire racketter et avide d'aventures super-héroïques, Dave devient Kick-Ass. Devenu l'idole des jeunes après une vidéo le représentant sur Youtube, Kick-Ass s'associe avec le couple père/fille délirant qu'est Big Daddy et Hit-Girl, et va ainsi de fil en aiguille être opposé à Frank D'Amico, un parrain de la mafia pour le moins colérique. Dans leur lutte viendra se greffer le mystérieux Red Mist, autre super-héros sans le moindre super-pouvoirs.

Vu comme ça, le titre du film, l'affiche bien barrée et la bande-annonce bien speed, on s'attendait à un film pour adolescents comme il y en a des milliards, un truc à l'humour bien lourdingue, filmé à l'arrache et bouclé le plus vite possible pour se faire un beau petit pactole. Et finalement, rien de tout ça, Kick-Ass est une incroyable réussite ! Bon, on se calme, on respire, et on argumente :)

Sorte de Scary Movie des comics (on devrait plutôt dire que Scary Movie est une sorte de Kick-Ass pour le film d'horreur tant il se révèle affligeant dans le genre de la parodie...), Kick-Ass multiplie les clins d'œils aux célèbres héros de comics comme Batman, Superman, X-Men et j'en oublie une bonne cargaison... Le scénario est particulièrement intelligent car toutes les répliques et allusions aux comics n'est jamais gratuite et sont toujours cohérentes avec le contexte, et c'est un vrai exploit quand on remarque leur nombre pharaonique dans le film. C'est bien simple, Kick-Ass est un film hilarant, où on est constamment plié de rire devant la bêtise du héros ou une réplique horripilante, mais à aucun moment le film ne souffre d'une seule faute de goût. C'est incroyablement cohérent du début à la fin et le film ne s'égare jamais dans l'humour bien gras. Chapeau à Matthew Vaughn de rester fidèle à sa ligne de mire, ça peut sembler facile comme ça mais pour une comédie c'est tellement rare de ne pas s'éparpiller !  

Mais ce qui fait que Kick-Ass est excellent, ce n'est pas seulement son humour décapant, c'est aussi ses scènes d'action ultra violentes et remarquables. La mise en scène est excellente (avec même des éclairs de génie comme un diaporama ultra-stylisé et un passage en bande dessinée), les coups sont percutants et les acteurs excellents. Si Kick-Ass est plus un looser qu'un super-héros, Big Daddy et surtout Hit Girl sont des personnages extraordinaires, violents comme pas deux et sérieusement affectés psychologiquement. On pourrait faire un paragraphe entier sur Hit Girl tant cette petite fille de 11 ans va rapidement devenir mythique, chaque apparition devant l'écran de cette psychotique entraînant systématiquement les meilleurs fous rires du film. 

Il y a finalement peu de choses à dire sur ce Kick-Ass, cette incroyable réussite à l'univers immoral, violent, stylisé mais également hilarant n'a quasiment aucune fausse note . Tiré d'un comic de Mark Millar, le scénario est suffisamment intelligent même si dans les grandes (les très grandes) lignes on retrouve le méchant de la mafia, le héros plein de bonnes volontés et le passage d'amour adolescentes forcément obligatoire dans le film du genre (c'est d'ailleurs lorsqu'il devient très sérieux dans les sentiments amoureux que le film est peut-être moins réussi), mais qu'importe, Kick-Ass est tellement fun, tellement bien filmé et remarquable de bout en bout qu'il en devient un must-have, un film à absolument aller voir au cinéma !

Verdict : 4,75 étoiles sur 5

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Alice in Wonderland

Written by Nielebung on jeudi 1 avril 2010

Alice in Wonderland (Alice au Pays des Merveilles)

Réalisateur : Tim Burton
Genre :Aventure sous acide
Date de sortie :24 Mars 2010
Durée : 1H49
Avec: Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter

     Dire qu'Alice au Pays des Merveilles était particulièrement attendu était un doux euphémisme. Imaginez une seul instant : le réalisateur gothique ultra-inspiré qu'est Tim Burton s'associe à Disney pour mettre en scène sur grand-écran une version revisitée du chef d'oeuvre hallucinatoire de Lewis Carroll : Alice in Wonderland. Tout était réuni pour faire de ce projet un futur classique, ou presque. Si ce n'est qu'après la projection, cette oeuvre nous laisse un goût pas forcément inoubliable en bouche. Explications...

L'histoire de ce Alice au Pays des Merveilles pourrait facilement tenir sur deux lignes tant il est simple et ultra classique. Bon, on va juste dire qu'Alice retourne dans le Pays des Merveilles après qu'elle ait vu le fameux lapin blanc lors de son mariage qui se révèlera plutôt chaotique au niveau de l'ambiance. Je ne vais pas vous en dévoiler plus, de toute façon, si je vous disais qu'elle devra tuer un Dragon pour sauver le Pays des Merveilles des griffes de la vilaine Reine de Coeur, vous ne me croirez pas tellement c'est cliché (je crois que j'ai dis une connerie... :D).

     Ce Alice cuvée 2010 réunit tous les personnages emblématiques du glorieux et génial dessin animé sorti en 1951. Le Chapelier fou (ou toqué pour la version 1951), Alice, la Reine Rouge, le mythique lapin de Mars, la Chenille, les jumeaux Tweedle Dee et Tweedle Dum, le chat de Chester, et bien d'autres que j'ai dû oublier. Bref, étant chacun plus fous les uns que les autres, on s'attendait à un résultat mémorable. Peine perdue mes amis ! Le degré de folie n'atteint oh grand dieu jamais une seule seconde celui du dessin animé. La faute à un scénario mou, faussement épique et imaginé en 2 secondes par une personne qui s'ennuyait profond dans le métro. Cependant, celui qui s'en sort le mieux est le Lapin de Mars (le lapin qui est aux côtés du Chapelier Fou lors du "Tee Time"), personnage décidément extraordinairement fou et incroyablement drôle, même si là aussi, sa "prestation" est moins clinquante que dans celle du dessin animé. 
    Quel dommage de voir qu'un tel potentiel comique présent dans cet incroyable galerie de personnages surréalistes soit à peine effleuré lors du film! D'ailleurs, toute la mythologie et toute la morale du dessin animé est complètement sous-exploité dans ce film. Où est passé l'excellente critique de la société Victorienne anglaise ? Où est passé le délire sous LSD du dessin animé ? A la poubelle. Merci Disney. Je me demande comment Walt Disney aurait réagi en voyant cette adaptation complètement édulcorée du mythe d'Alice réalisée dans le seul profit de faire, justement, du profit. Scandaleux, tout simplement.

     S'il y a quelques bons points à retenir de ce Alice au pays des Merveilles, c'est que les gamins vont adorer cet univers pas trop violent visuellement (je veux dire qu'il n'y a pas trop de couleurs flashy) où le bien et le mal sont clairement différenciés (la Reine blanche, symbole du bien 'pur' et ajout de cet opus jouée par la sublime Anne Hathaway est strictement inutile d'un pur point de vue scénaristique, si elle n'aurait pas été là ça n'aurait quasiment rien changé). Même si on est loin de l'univers original du dessin animé, celui peint par Tim Burton n'en est pas moins très intéressant et réussi. Autre bonne nouvelle : Le rythme est plutôt équilibré, on ne s'ennuie pas trop mais le film est jonché de péripéties mineurs qui ne font pas vraiment avancer l'histoire, et sachant qu'on connait la fin du film pendant le tout début, il vaut mieux faire en sorte que le spectateur ne s'ennuie pas; ce qui a été une épreuve assez réussie par Tim Burton, même si au fond, on est jamais passionné ou emballé. On notera également le beau jeu d'acteur des comédiens, avec un Johnny Depp qui fait du Johnny Depp (Ou du Jack Sparrow, c'est comme vous l'entendez...), Helena Bonham Carter convaincante en diabolique Reine rouge et une excellente Mia Wasikowska qui joue de façon discrète mais également avec beaucoup de naturel le rôle phare d'Alice. La 3D est quand à elle assez inutile, et il est facilement perceptible qu'elle ait été rajoutée en post-production (pas comme Avatar tournée nativement en 3D), donnant un effet pas désagréable en soi mais clairement gadget. De plus, si les effets spéciaux sont très réussis (mais un peu trop abondant au bout d'un certain temps), on a parfois l'impression avec la 3D qu'Alice semble sur un autre plan, trahissant le fait qu'elle seule ait été filmée et que le reste ait été réalisé via ordinateur, donnant une assez mauvaise impression de réalisme.

Au final que retenir de ce Alice au Pays des Merveilles ? Tim Burton cède aux caprices de Disney qui souhaitait en faire un produit adapté au public le plus large possible. Le résultat est trop édulcorée pour susciter l'admiration pour cet univers vraiment pas comme les autres. En résulte un trip visuel réussi mais incroyablement creux qui déçoit fortement tous ceux qui attendaient de cette réunion un messie. Le mythique dessin animé de 1951 restera encore une référence incontestée, dommage, d'autant plus que le public nourrissait de grandes ambitions pour ce film...

                                     Verdict : 2,75 étoiles

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Shutter Island

Written by Nielebung on samedi 27 février 2010

Shutter Island

Réalisateur : Martin Scorsese
Genre : Thriller
Date de sortie : 24 Février 2010
Durée : 2h17
Avec: Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley

Tiré d'un roman de Dennis Lehanne, Shutter Island nous raconte l'histoire de Teddy Daniels et de Chuck Aule, tous deux Marshalls, envoyés dans l'hôpital psychiatrique de Shutter Island enquêter sur la disparition de Rachel Solando, une patiente au passé pour le moins mystérieux.

Dès le début, la tension est palpable : Musique constamment stressante, action en temps réel avec plans très rapprochés (les deux Marshalls prennent directement le ferry pour accoster sur l'île; aucun passage sur le passé des deux personnages n'est alors évoqué en interlude, pas même de présentation): on rentre aussitôt dans la peau de Teddy Daniels, Marshall dont l'âme est profondément meurtrie à la suite de la mort de sa femme, Dolores Chanal, morte d'un incendie provoqué par un pyromane qui purgera sa peine à Shutter Island. L'immersion est complète, et on accoste sur l'île comme si on était Teddy. D'ailleurs, durant tout le film, on participerait presque à la réflexion, comme si on y était, comme si nous étions dans la tête de T.Daniels. L'île est particulièrement inquiétante, aux tons sales, rouillés, perturbants, poisseux, et avec son ambiance pour le moins stressante, on est constamment sous pression (on sursautera rarement mais on est perpétuellement en stress). Pour accentuer, la réalisation est inventive et la mise en scène est sans faute. On retiendra un magnifique travelling horizontal (la caméra est en mouvement sur un axe horizontal pendant bien 15 secondes) qui fait un petit choc (je vous laisse le découvrir ;p). 

Mais un thriller n'est rien sans bon scénario, et sur ce point, Shutter Island frappe très très très fort. Personnellement, je considère que c'est juste l'un des meilleurs scénario que j'ai eu l'occasion de découvrir. Questionnement profond sur les schizophrènes et malades mentaux, sur la paranoïa et la perception de la réalité, on est secoué et à la fin de la séance, complètement lessivé. Cette profondeur et cette complexité fait jaser, chacun ayant une perception de cette histoire très personnelle (l'ayant vu avec ma soeur, j'ai un avis complètement différent du sien sur l'intrigue). Absolument impossible à déceler, le twist final est renversant, surprenant, et rien que pour cette claque vaut le coup d'aller réserver sa place. Chacun se fait sa propre idée sur le film, mais les critiques sont unanimes : Shutter Island est un très grand film, incroyablement profond, intelligent et passionnant malgré le peu d'action. 
Cette visite à Shutter Island est un évènement à ne manquer sous aucun prétexte, du moins pour ceux n'ayant pas peur de réfléchir en regardant un film ;p. Le premier long métrage marquant de 2010, et assurément un très gros coup de coeur. Décidément, le début de décénie est particulièrement prometteur !



Verdict : 5 étoiles

Nielebung

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Written by Nielebung on samedi 19 décembre 2009

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Réalisateur : James Cameron
Genre : Science-fiction
Date de sortie : 16 Décembre 2009
Durée : 2h41
Avec: Sam Worthington, Zoe Saldana ..


Avatar, Avatar... Non, ce n'est pas le dessin animé pour gamins qui passe sur TF1, c'est quelque chose d'autrement plus ambitieux. Imaginé par le "King of the World" James Cameron depuis plus de 15 ans, le réalisateur sans doute trop en avance sur son temps patienta aussi longtemps qu'il le pouvait pour avoir toutes les technologies nécessaires. Après 4 ans de production, il revient bien armé et mets une bonne tarte à la gueule de tous ceux qui affirment que le cinéma est mort. Tout le sait, le film a été spécialement créée pour la 3D, et le résultat est saisissant, reléguant toutes les autres tentatives de 3D en temps qu'attraction sympa 2 minutes à Disneyland. Autant dire que l'expérience 3D la plus immersive à ce jour, ce n'est pas au Futoroscope que vous la trouverez, mais dans votre "simple" cinéma compatible.

Car ce qui émerveille dans ce film, c'est bien le lieu du voyage : Pandora. Un lieu si important qu'elle aurait pu être le titre de l'œuvre. Et pour cause, Cameron a crée une faune et une flore renversante, tour à tour incroyable et merveilleuse. La végétation y est si dense, les animaux 
si réalistes, les textures extrêmement variés, tour à tour épaisses et mielleuses, et tout ceci entièrement créées par la magie de l'informatique. Tout y est incroyablement crédible, cela fait bien longtemps qu'un véritable univers n'a pas été créé de toutes pièces avec un degré de réalisme visuel aussi poussé ( Depuis un certain Star Wars, c'est dire). Les plantes phosphorescentes qui apparaissent sous nos yeux en 3D a du laisser bouche bée bon nombre de spectateurs, y compris moi-même. Autant dire que les habitants de cette planète, des humanoïdes bleus au design très soigné, vivent en phase avec la nature environnante de leur si belle et hostile planète. Cependant, vu qu'il y a toujours un élément perturbateur dans cet idylle, les US Marines sont en guerre contre cette race, en quête d'un minerai rare et coûteux, l'ubtanium. Pas de chance pour nos amis, le plus gros minerai se trouve juste en dessous de l'arbre sacré des Na'vi, la tribu principale de la planète Pandora. Afin de trouver une solution diplomatique, Jake Sully, ancien marine paraplégique, est chargé de prendre le contrôle d'un "Avatar", une créature ressemblant comme deux gouttes d'eau aux "sauvages" de la planète, et va devoir s'immiscer dans la vie de tous les jours aux côtés des Na'vi. Je ne vous en dit pas plus, car ce serait gâcher le suspense du film. En 2h41 de film, le scénario tient en haleine, on ne s'ennuie jamais une seule seconde, et quand il n'y a pas d'action, on est tout de même ébahit devant la qualité technique de cet Avatar, juste exceptionnelle. Mise en scène, Motion-Capture, effets 3D, c'est une vraie baffe, on tient quelque chose qui va on l'espère démocratiser la 3D, en espérant des résultats aussi probants. Une vraie révolution technique accessible à chacun grâce à une histoire simple (mais loin d'être faible) mais attachante, avec un message écologique incroyablement puissant (Cameron a décidé d'humaniser la planète, tous les arbres et animaux sont connectés entre eux, comme une façon de critiquer le lien qui se rompt toujours un peu plus chaque jour entre Dame Nature et les Humains). James Cameron créa un film qui marquera à n'en pas douter l'histoire du cinéma, car si le scénario est peut-être un peu léger, la magie prend un temps incroyablement court avant d'opérer. Autant dire qu'on tient là un chef d'oeuvre, et aisément. D'autant plus que je vais aller réserver un autre billet moi...

Verdict : 5 étoiles

Nielebung

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